Les 5e et 6e années ont décidé d'écrire ensemble un roman policier ! Chaque classe s'occupe d'une partie du texte et chaque semaine, la suite de l'histoire sera publiée !
Bonne lecture !
Cette semaine : les 6A écrivent et les 6B créent les illustrations !
Chapitre 3 : Les ennuis commencent
Jean-Luc ouvrit sa valise par quelques mots qu’il prononça. En effet, c’était son robot qui avait pris la forme d’une valise. Ce qui était plus pratique pour voyager. La douane trouva des pizzas, des donuts et ses vêtements peu communs. Un douanier, qui présentait un badge avec son nom, Pharapon, et qui avait une vilaine cicatrice sur le visage, commença à se moquer du contenu de la valise. Au même moment, Jean-Luc vit deux agents parler entre eux en arabe dans le fond de la pièce en le regardant. Il prit peur et se saisit du pistolet qu'il avait entretemps peint en noir avec le chocolat de son dernier donut.
Rapidement, Jean-Luc tira sur l'agent qui continuait à se moquer de ses vêtements. Celui-ci fut trempé jusqu'aux os et rempli de colère.
Une bagarre éclata alors et Jean-Luc donna un coup de poing à Pharapon. Ce qui déforma la mâchoire de ce dernier. Pharapon plaqua Jean-Luc au sol et un autre agent, qui parlait en arabe quelques secondes plus tôt, vint derrière lui et le frappa au niveau des reins. Pharapon, à l'aide d'une matraque électrique, assomma Jean-Luc qui perdit connaissance.
Il se réveilla dans une cellule et regarda autour de lui. Il était plongé dans le noir. Une silhouette sortit de l'ombre et chuchota avec un curieux accent : « Le boss, il arrive ».
Le garde lança un regard furieux vers l’homme sur qui les caméras se braquèrent. Jean-Luc entendit le garde s'éloigner en courant. Il se demanda pourquoi. L’homme de la cellule leva la tête, c'était un prisonnier, on put apercevoir sa tête amaigrie par la faim et le froid qui régnaient dans la cellule. Il avait un sourire malicieux et il semblait content que le garde les laissa seul.
- Je ne me suis pas présenté, murmura-t-il. Mon nom de code est 7042.
Jean-Luc lui lança un regard interrogateur.
Avant qu’il ne réponde quelque chose, un garde ouvrit la porte de la cellule et empoigna Jean-Luc pour le faire sortir. Une grille de Sudoku tomba de sa poche dans l'humide cellule. Le garde traina Jean-Luc jusqu'à un escalier qui donnait surement sur une grande cour en hauteur, selon lui. Ils montèrent l'escalier en trombe. Ils ouvrirent la porte et Jean-Luc aperçut un hélicoptère au loin.
L'hélicoptère arriva au-dessus de la cour et une échelle de corde descendit. Jean-Luc entendit une voix familière qui lui cria : « Monte, Jean-Luc ». Celui-ci s'exécuta et monta sur l'échelle qui remonta rapidement. Après quelques secondes seulement, il se retrouva dans l'hélicoptère face à une personne imposante. Ce dernier dit quelque chose que Jean-Luc n'entendit pas car il était en train de vomir à cause de son mal de l’air. Jean-Luc demanda donc au mystérieux individu de se répéter. L'individu lui répondit avec une voix grave :
- Je suis ton père ... Jean-Luc.
A ces mots, Jean-Luc se rappela ses jeunes années passées avec son père. Tout d'abord, des larmes de joies montèrent à ses yeux. Mais, très vite, il sentit la colère monter en lui car il se sentait abandonné.
- Où étais-tu, je te croyais mort, Papa, dit Jean-Luc.
- Depuis dix ans, je travaille au FBI. J'étais obligé de couper les ponts avec ta mère et toi, répondit-le père.
- Mais, comment savais-tu que j'étais là, dans cette prison ?
- J'enquêtais pour le FBI sur le vol des bijoux. J'ai donc suivi ta trace, mais je suis arrivé trop tard car la Mafia égyptienne, les Anubis, t'avait déjà arrêté.
- Tu étais donc à l'aéroport, demanda Jean-Luc étonné ?
- Oui...
- As-tu donc pu récupérer le robot.
Son père changea d'humeur.
- Je suis désolé mon fils, répondit-il.
- C'est mon meilleur ami, allons le chercher.
Son père refusa de retourner à l’aéroport et se mit à lui parler des mauvais côtés du robot. Jean-Luc allait se mettre en colère, mais ils virent au loin un sphinx géant ce qui interrompit leur conversation.
Arrivés devant le sphinx, le quartier général, Jean-Luc demanda :
- Pourquoi m'as-tu amené ici ?
- Regarde par toi-même, répondit son père.
- Au fait, comment t'appelles-tu ?
- Ça se voit que tu n'as pas changé, c'est Eude-Marie Dupond, tu le sais bien... normalement.
Ils rentrèrent dans le quartier général d’Eude-Marie, Jean-Luc ne vit qu'une pièce sombre. Son père lui dit d'attendre un moment et alluma la lumière. Là, une pièce pleine d'ordinateurs et d'appareils apparut devant eux.
Jean-Luc visita le QG et remarqua des symboles qu'il pensait avoir déjà vu auparavant, mais, une fois encore, il ne se rappelait plus où ni quand exactement.
En cachette, il attrapa un pistolet et le mis dans sa poche.
- Bon, où est ce tas de métal ? Demanda le père.
- Tu parles de mon ami, le robot ?
- Oui, j'ai placé un mouchard sur lui en le construisant.
Le père regarda sur un écran qui présentait un radar. Il put alors localiser le dernier signal émis par le Robot.
- C'est ici que j'ai perdu sa trace. Avant ça, il était en mouvement. Il n’est plus à l’aéroport. Allons voir où il peut bien être en ce moment.
Chapitre 4 : Père et fils mènent l’enquête.
Jean Luc et son père se dirigèrent vers le lieu indiqué par le radar. Ils remarquèrent qu'ils étaient face au musée dans lequel les bijoux avaient été volés. Près de la porte du musée, un gardien rôdait. Jean-Luc et son père trouvèrent une solution pour entrer dans le musée.
- Papa, j'ai une idée, dit Jean-Luc. Et si je faisais semblant d'être le directeur de ce musée.
- D'accord, c'est parti ! Répondit son père.
Jean-Luc s'approcha du gardien et dit :
- Laissez-moi entrer, je suis le Directeur de ce musée.
- Cher directeur, entrez, entrez ! Mais, voyant le père, il demanda, qui est cette personne ?
- ... euh...
Jean-Luc ne sut pas quoi dire. Son père vint à la rescousse.
- Je suis son assistant personnel. En effet, merci de nous laisser passer.
Mais cette politesse était maladroite et éveilla les soupçons du garde qui les laissa quand même passer.
- Une fois dans le musée, ils remarquèrent que l'endroit était sombre et sinistre. Heureusement, Jean-Luc avait pris une lampe qui clignotait dans le QG de son père. Mais elle n'était pas très utile ici.
- Tiens, voici un Talkie-Walkie pour qu'on puisse rester en contact, dit le père. Pour être plus efficace, je te propose qu'on se sépare.
- Moi, je vais à gauche, toi, pars à droite.
Alors qu’il était plongé dans ses recherches, Jean-Luc tomba sur une porte qui était fermée par ce qui semblait être un pavé numérique. Il s'agissait en réalité d'un sudoku qui permettait d'ouvrir la porte.
Durant plusieurs minutes, Jean-Luc essaya de résoudre en vain le sudoku. Il ne vit pas qu’une ombre s'approchait de lui...
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